samedi 12 juillet 2008

Algérie: Un fonds pour mobiliser la petite épargne - De l'argent pour les PME algériennes

La Tribune (Algiers)
10 Juillet 2008Publié sur le web le 11 Juillet 2008
Youcef Salami
Le Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE), opérationnel depuis janvier dernier, est un nouvel instrument qui vient enrichir le paysage financier. Il s'inscrit dans le même schéma ou presque que le capital risque dont l'assise juridique a été adoptée. Le Fonds se donne comme objectif de mobiliser la «petite épargne» et l'actionnariat.
Il s'adresse ainsi aux petits porteurs, aux salariés et aux retraités. Toutes ces catégories pourront ainsi acheter des actions et les faire fructifier sur le moyen terme (dix ans). Les souscriptions commenceront en octobre prochain.
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Le coût de l'action est fixé à deux cents dinars, avec un taux de bonification de 10%. La souscription ne doit pas dépasser vingt-deux mille dinars par personne et par an. Quelque chose de sûr ? Le directeur du Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi était clair à ce sujet. Intervenant lors d'une journée d'étude organisée hier à Alger pour discuter justement de ce nouvel organisme, Mohamed Tessa a indiqué que 50% de l'épargne collectée est placée dans le Trésor sous forme d'obligations et de bons de caisse rémunérés mais en dessous de 10%. C'est un filet de sécurisation, a-t-il dit. Les 50% restants seront investis dans la petite et moyenne entreprise. Le Fonds en sera ainsi actionnaire. Mais avant de l'être, il se doit d'avoir une analyse complète sur l'entreprise à laquelle il va s'allier, d'avoir un droit de regard sur elle entre autres. Le FSIE va en fait s'appuyer sur des analyses financières et sociales avant de s'engager dans telle ou telle autre société.
Le Fonds est destiné aux PME et à des placements en valeurs immobilières, contribuant à la promotion et à la sauvegarde de l'emploi, à la formation économique et financière des travailleurs des entreprises. C'est un mode novateur d'intervention. Il fait du Fonds le premier organisme financier en Algérie à recourir à des ressources extra étatiques pour financer l'investissement, comme le souligne Mohamed Tessa pour qui le FSIE a l'avantage d'introduire un dispositif complémentaire qui, sans remettre en cause le système existant de retraite, contribuera à répondre à l'attente légitime de recevoir des revenus substantiels grâce aux placements effectués durant la vie active des travailleurs. Et en termes d'opérations de privatisation ? Le Fonds pourrait se positionner comme partenaire et expert financier des travailleurs dans le cadre de la mise en oeuvre de l'ordonnance du 20 août 2001 relative à l'organisation, à la gestion et à la privatisation des Entreprises publiques économiques (EPE). Le FSIE a été créé en 1994 par la loi 04-21 portant loi de finances pour 2005. Les statuts du Fonds ont été définis par le décret 06-117 du 12 mars 2006. Il a été officiellement installé en septembre 2007. Le FSIE est aujourd'hui une réalité, sur papier du moins, et une idée calquée sur le fonds de solidarité au Québec. Elle remonte à 1994. Le fonctionnement du fonds québécois avait séduit feu Abdelhak Benhamouda, alors secrétaire général de l'UGTA. Il voulait transposer cette expérience en Algérie. Le fonds québécois est présent dans treize mille entreprises. Il compte dans son escarcelle actuellement sept milliards de dollars.

Algérie: Assurance des personnes et de santé - La CAAT annonce une joint-venture avec l'espagnole Fiatc

La Tribune (Algiers)
10 Juillet 2008Publié sur le web le 11 Juillet 2008
Smaïl Boughazi
La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) a annoncé, hier à l'hôtel Aurassi, la création d'une nouvelle société d'assurances des personnes et de santé, en partenariat avec la mutuelle espagnole Fiatc.
C'est en présence du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, que le P-DG de la CAAT, M. Djafri Abdelkrim, et le directeur exécutif de la Fiatc (Espagne) ont paraphé le document portant création d'une société de droit algérien qui aura pour mission de développer et de commercialiser les produits d'assurance de personnes et de santé. Les responsables, qui n'ont fourni aucun détail sur cette nouvelle société, ont estimé que cette action entre dans le cadre de la spécialisation prônée par la loi 06-04 du 20 février 2006 qui oblige les compagnies d'assurances à créer des sociétés spécialisées dans les assurances de personnes avant le 20 février 2011.
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Cette joint-venture qui «sera dédiée exclusivement aux assurances de personnes et de santé», permettra aussi, selon le ministre des Finances, qui a prononcé une allocution à l'occasion, de «développer les deux créneaux» et même d'être «un élément moteur» dans la réalisation des structures de santé. Le ministre a aussi expliqué qu'à partir d'aujourd'hui, en vertu de cet accord, les commerciaux et les techniciens de la CAAT pourront bénéficier de l'expérience de la Fiatc et même d'avoir une formation soutenue dans cette branche d'activité dans les structures de la Fiatc, avant le lancement des activités de cette société en Algérie. M. Karim Djoudi dans son intervention a rappelé, par ailleurs, la situation du secteur des assurances en Algérie qui demeure faible, avec un taux de 0,7% du PIB. Il a, en outre, dressé un bref aperçu des indicateurs macroéconomiques du pays qui sont au vert globalement, affirmant que la croissance économique est forte avec 6,3% en 2007, et un taux d'inflation contenu, et ce, malgré les fortes tensions qui existent sur les marchés internationaux.
Pour ce nouveau-né de la CAAT, les responsables estiment qu'il s'agit «d'ores et déjà de se mettre en conformité avec la loi», ensuite d'«acquérir un savoir-faire dans la conception et le développement de nouveaux produits, les techniques de commercialisation des produits d'assurance de personnes et la gestion d'une société d'assurances de personnes». La Fiatc, précisent les responsables de la CAAT, est une mutuelle d'assurance et de réassurance espagnole fondée en 1930. Elle commercialise une gamme de produits d'assurance dans les domaines personnels et professionnels.
En termes de moyens, la Fiatc dispose d'une équipe de 900 agents et d'un réseau de 5 000 agents intermédiaires.
En matière d'infrastructures de santé, cette société dispose de 2 hôpitaux, de 6 centres médicaux et de 15 000 professionnels dans la santé.

Algérie: Un été sans intoxications alimentaires ? Suivons la caravane...

La Tribune (Algiers)
10 Juillet 2008Publié sur le web le 11 Juillet 2008
Nasser Hannachi
Un été sans intoxications alimentaires est le voeu émis par le ministère du Commerce et repris par les différentes directions des wilayas du pays pour sensibiliser les consommateurs au danger encouru en cas d'approvisionnements dans des souks «trop libres» qui écoulent des marchandises «suspectes» échappant à tout contrôle.
Sans oublier cependant les autres facteurs à risque engendrés par l'insalubrité dans des cafés, des snacks, des restaurants...
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Toutefois, la volonté de mettre fin à ce problème interpelle non seulement des «pancartes» mais aussi un grand geste concrétisé par une sensibilisation des consommateurs sans oublier le contrôle draconien effectué par des inspecteurs du commerce pour sanctionner sans merci les «revendeurs à la conscience légère». C'est dans cette perspective d'ailleurs que Constantine, comme les autres villes du pays, organise depuis hier des portes ouvertes sur le sujet au niveau de la salle Benbadis (ex-UP). «Le but de cette manifestation qui s'étalera jusqu'au 19 du mois en cours vise à sensibiliser davantage les consommateurs aux risques d'intoxication alimentaire dans cette période d'été où la contraction de maladies demeure importante face à un éventuel laisser-aller au niveau des marchés improvisés de viandes, de fruits et légumes...», a expliqué le directeur du commerce de la wilaya de Constantine, M. Adjroud en l'occurrence, qui ajoute que «la caravane de sensibilisation sillonnera tous les quartiers de la ville et s'élargira même à des communes pour transmettre le message».
Il est à savoir que, selon le bilan établi par la DSP et la direction du commerce, la capitale de l'Est a enregistré durant cette année 4 115 interventions assorties de 43 fermetures de différents commerces. La nature des contraventions a touché beaucoup plus les viandes avec près de 9 tonnes saisies. Les cas d'intoxication de 2002 à 2008 ont enregistré une baisse sensible puisqu'ils sont passés respectivement de 414 à 3 cas.
En revanche, l'année 2007 a été marquée par une hausse qui a mis en danger 527 personnes, intoxiquées par diverses origines : hydrique, fruits et légumes, pâtisserie, jus, plats préparés... En somme, suivre la caravane de sensibilisation permettrait à coup sûr de se protéger d'une quelconque intoxication alimentaire.

Algérie: Fléaux sociaux liés aux frontières - Le FLN veut responsabiliser ses élus locaux

Mekioussa Chekir
Le Front de libération nationale (FLN) veut s'impliquer dans la résolution des problèmes liés aux frontières tels que la contrebande, le trafic de drogue, l'immigration clandestine... en sensibilisant ses élus locaux et les représentants de la société civile quant aux conséquences de ces fléaux sur la cohésion sociale.
Pour ce faire, une conférence nationale a été organisée hier par la commission des élus de l'ex-parti unique à l'hôtel El Riadh (Alger) en présence du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, qui a assuré l'ouverture des travaux. S'adressant aux 60 présidents d'Assemblée populaire communale (APC) et aux 30 présidents d'Assemblée populaire de wilaya (APW) situées dans les circonscriptions frontalières algériennes, ce dernier a mis l'accent sur la responsabilité des élus de son parti quant à la prise en charge de ces fléaux qui ravagent essentiellement la jeunesse.
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Pour le premier responsable du FLN, ces problèmes ont été engendrés par la tragédie nationale qui a entraîné des séquelles aussi bien psychiques que matérielles et menacé la cohésion du tissu familial algérien. «Cette tragédie n'a pas été un événement passager mais un choc qui a menacé les fondements de la société et qui nous a détournés des défis de la construction et du développement.» La prolifération du trafic de drogue, des suicides, de la corruption, du phénomène des kidnappings, de l'immigration clandestine... sont autant de répercussions de cette tragédie, dira-t-il, qui a «transformé les rêves de la jeunesse algérienne en cauchemars et qui a fait de ces derniers une source de destruction et non de construction».
Aussi Belkhadem invitera-t-il les élus locaux qui portent le sigle de son parti d'honorer leurs engagements envers la population, qui leur a témoigné sa confiance, en se penchant sérieusement sur ces problèmes qui détournent la jeunesse algérienne du chemin de la raison. Parce que le défi est important, il ne saurait être du seul ressort des services de sécurité mais de tous les représentants de la société civile, dira pour sa part Laayachi Daadoua, chef du groupe parlementaire du FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans un point de presse en marge de cette rencontre. Ce dernier fera savoir que la contrebande de divers produits de la frontière de l'Ouest algérien vers le Maroc équivaut à elle seule celle des six autres régions frontalières. Grâce aux efforts des gardes frontières, ajoutera-t-il, le phénomène de la contrebande a baissé de 70% dans les régions de Béchar et de Naama. Le conférencier insistera sur le rôle du P/APC s'agissant de la mobilisation de la société pour maîtriser l'ampleur des féaux dus au voisinage avec les pays subsahariens.

Algérie: Le bureau de l'APN dément les propos de Noureddine Aït Hamouda

Faouzia Ababsa
Quarante-huit heures après la conférence de presse animée par Noureddine Aït Hamouda, député du RCD et non moins vice-président de l'Assemblée populaire nationale, et la déclaration préliminaire adressée par le président du groupe parlementaire du même parti aux différentes unions parlementaires internationales dont l'Algérie est soit membre à part entière, soit membre observateur, soit membre associé, le bureau de l'APN a réagi.
Il déléguera, pour ce faire, Mohamed Seghir Kara, vice-président de l'institution législative, chargé de la communication, de la culture, de l'édition et de la formation. Lequel, d'emblée, indiquera que la conférence de presse à laquelle les journalistes ont été conviés concernait le bilan d'une année de législature. Ainsi, ce sont pas moins de 22 lois présentées par le gouvernement qui ont été adoptées. Le débat sur le programme de l'Exécutif a requis pas moins de 11 séances au cours desquelles 217 députés sont intervenus. 12 plénières ont été consacrées aux 400 questions (entre orales et écrites). 128 ont trouvé des réponses. D'autres attendent encore. Elles seront certainement programmées lors de la prochaine session de printemps (l'actuelle se clôture mardi prochain). On se rendra vite compte que les chiffres avancés par M. Kara en guise de bilan n'étaient qu'une introduction à ce qui allait suivre. C'est-à-dire la réplique aux propos tenus par Noureddine Aït Hamouda lors de la conférence de presse au cours de laquelle il a fait part de ce qu'il a qualifié de dysfonctionnements de l'APN et de la discrimination dont serait l'objet le groupe parlementaire du parti de Saïd Sadi.
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M. Kara répondra quasiment point par point à chaque reproche fait par le fils de Amirouche. «Le président de l'APN a toujours insisté à ce que toutes les propositions de quelque partie qu'elles émanent soient étudiées dans la transparence. Toutefois, c'est toujours le point de vue de la majorité qui l'emporte tout en respectant celui de la minorité», précisera le vice-président de l'APN avant d'ajouter : «Contrairement à ce qui a été avancé, le bureau de l'Assemblée n'a jamais enfreint la loi». C'est dans le respect des dispositions de la Constitution, de la loi organique régissant les relations entre les deux Chambres et les relations entre les deux Chambres et le gouvernement, du règlement intérieur de la Chambre basse que les requêtes déposées au bureau de l'Assemblée ont été rejetées. Et elles ne concernent pas uniquement le groupe parlementaire du RCD. Ce sont là les précisions du conférencier qui n'hésitera pas à accuser son collègue du bureau de faire diversion en invoquant les dysfonctionnements de l'APN pour masquer une autre affaire (l'allusion faite au procès des assassins de Matoub Lounes et dans lequel la sÅ"ur du défunt demande à citer Saïd Sadi, Noureddine Aït Hamouda et Amara Benyounes ne trompait pas les journalistes présents à la conférence animée par M. Kara). L'ex-ministre du Tourisme ira plus loin, laissant entendre que M. Aït Hamouda est de mauvaise foi. Ainsi, concernant le retard mis pour la programmation des questions orales émanant du groupe parlementaire du RCD, l'orateur précisera que le parti dirigé par le Dr Sadi connaît parfaitement le processus des questions orales. Non sans reconnaître que l'Assemblée ne pouvait pas programmer plus de deux séances par mois de trois heures chacune. «Nous n'avons pas encore trouvé de solution pour permettre à ce que toutes les questions soient traitées dans les temps. De plus, quand un député dépose plusieurs questions, il doit attendre qu'elles soient programmées dans de futures plénières puisqu'un élu ne peut poser plus d'une question dans une plénière.» Quant aux commissions d'enquête, à l'image de celle demandée pour les événements de Berriane, M. Kara reprochera, au nom du bureau, au groupe parlementaire du RCD le non-respect de la forme. «La résolution qui y a été déposée est une dénonciation de l'ensemble des responsables locaux et non une requête pour la manifestation de la vérité, ce qui est inacceptable. Car c'est un jugement a priori. Cela sans compter que des poursuites judiciaires étaient en cours. La loi est claire là-dessus.» Pour ce qui est du débat général, le conférencier invoquera l'article 134 de la Constitution qui prévoit le débat général dans un seul cas, celui en l'occurrence qui se déroule à l'occasion de la présentation de la déclaration de politique générale. Les journalistes lui feront remarquer que la loi suprême du pays n'a pas été amendée depuis 1996, cela n'a pas empêché l'APN de programmer un débat général au courant du mois de ramadhan de 1998 sur la situation sécuritaire du pays. Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement, a répondu à l'invite de la Chambre basse, et le débat, houleux, rappelons-le, a duré jusqu'à 4h00 du matin.
M. Kara, hésitant, laissera entendre que la situation n'était pas la même. Enfin, l'orateur dira que M. Noureddine Aït Hamouda a toujours participé au débat au sein du bureau, se comportait de manière impeccable et acquiesçait aux décisions. «Je ne comprends pas qu'il tienne un autre discours une fois dehors». M. Kara promettra alors que les rencontres avec les journalistes se feront, à partir de la prochaine rentrée, de manière régulière.

Algérie: Opération de relogement des familles des Planteurs - Le tirage au sort fait des mécontents à Oran

Mohamed Ouanezar
Le compte à rebours de la deuxième phase de l'opération de relogement des familles des Planteurs a été lancé, mercredi, au palais des sports Hamou Boutlelis à Oran.
Une foule compacte a pris d'assaut la structure sportive pour s'enquérir du sort qui lui a été réservé. Devant la porte du palais des sports, les policiers essaient de canaliser cette marée humaine impressionnante. Des pics de tension sont, de temps en temps, perceptibles à chaque fois qu'un groupe de familles est admis dans la salle.
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Des bousculades et des cris stridents de femmes fusent pour rappeler l'ampleur du désespoir qui hante ces familles. Dans l'enceinte du palais des sports, les familles attendent que leurs noms soient cités pour pouvoir s'acquitter des frais de location et de cautionnement. Ils auront mercredi, jeudi et samedi pour pouvoir effectuer les formalités d'usage auprès des services de l'OPGI, nous dit-on. A l'intérieur, des élus de l'assemblée de wilaya APW acceptent de nous confier quelques informations au sujet de cette opération. On croit savoir que les autorités locales ont mis à disposition 606 logements pour un total de 800 familles inscrites sur la liste des bénéficiaires. Ces logements se répartissent comme suit : 353 F3, 57 F2 et 196 F4. 300 autres logements sociaux, faisant partie du lot et devant être attribués cette fois-ci ont été cédés aux sinistrés du dernier séisme qui a frappé Oran, nous dit-on. D'aucuns estiment que «cette opération est empreinte de beaucoup de flou et de zones d'ombre, tant il est vrai que personne ne connaît les détails ni n'était au courant de l'existence de cette opération», affirme-t-on dans les arcanes de l'administration et au sein des associations civiles de la wilaya. Par ailleurs, on croit savoir que, «sur 1 100 familles ayant fait l'objet d'investigations, 130 ont été identifiées comme ayant bénéficié de l'aide de l'Etat à travers un logement ou une assiette foncière sociale», nous dit-on encore.
Par ailleurs, «86 autres familles ont été écartées de la liste des bénéficiaires pour absence de documents prouvant leur domiciliation aux Planteurs», signale-t-on. Sur un autre registre, 24 handicapés sont placés dans des logements situés au rez-de-chaussée. Parallèlement au relogement des familles, les autorités locales sont décidées à procéder à la démolition des maisons, objet de ce recasement.
A cet effet, une sexagénaire nous interpelle au dehors : «Moi, j'habitais dans mon bien depuis 1951. J'ai l'acte de propriété et tous les autres documents. Comment vont faire mes deux fils dans un minuscule F3 ? Chacun de mes deux fils veut que l'appartement soit mis à son nom. Comment je vais faire ?» s'insurge cette mère de famille.

Tunisie: Journée de partenariat tuniso-algérien

10 Juillet 2008
Publié sur le web le 11 Juillet 2008

Tunis
Une journée de partenariat tuniso-algérien a été organisée, jeudi, à l'initiative de la chambre tuniso- algérienne de commerce avec la participation de plus de 30 hommes d'affaires algériens et tunisiens.
M.Ridha Hemiati, président du forum d'affaires algérien a exprimé, à cette occasion, sa volonté de parvenir à un flux équilibré des investissements entre la Tunisie et l'Algérie, outre, la réalisation de projets communs, l'ultime objectif étant de parvenir à une complémentarité industrielle.
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Le responsable a évoqué les opportunités qui existent dans le secteur des industries manufacturières en Algérie, lequel, a t il dit, connaît un ralentissement au niveau de l'investissement, et a mis l'accent sur les incitations instituées par l'Etat algérien pour attirer l'investissement étranger.
M.Moncef Othmani, représentant de la partie algérienne au sein de la chambre commerciale tuniso-algérienne, a pour sa part souligné l'importance des groupements régionaux et la nécessité de déployer davantage d'efforts en vue de construire l'espace maghrébin. M.Mouldi Ayari, représentant de la partie tunisienne au sein de la chambre a indiqué que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà des potentialités existantes .
Il y a lieu de signaler qu'au cours des cinq premiers mois de l'année en cours, ce volume a atteint 750 millions de dinars tandis que les prévisions tablent sur 1000 millions de dinars, d'ici la fin de l'année, contre 800 millions de dinars en 2007.
La Tunisie exporte vers l'Algérie les dérivés du phosphate, le ciment, les matériaux de construction, les pièces détachées, et en importe des hydrocarbures, cuir et produits sidérurgiques.
Les investissements communs tuniso-Algériens ont connu une croissance et une dynamique soutenue. La Tunisie compte 60 projets en Algérie alors que nombre de projets algériens en Tunisie s'élève à 17.